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A propos de moi…

Passionné par la photo et par les humains, je vous propose d’en apprendre un peu plus sur mon parcours…

En quelques mots…

  • Je suis originaire du Nord de la France, mais j’ai vécu quelques années en Touraine et je suis installé à Amiens depuis 2014.
  • J’aime le cinéma et les séries, SF, fantasy, anticipation, les films sociaux et engagés.
  • J’aime cuisiner, plutôt salé, et j’aime spécialement les barbecues (même si je limite ma consommation de viande)
  • Plus jeune j’étais gamer, mais aujourd’hui je suis plus jeux de plateau.
  • Toujours un peu geek sur les bords, je reste curieux de nombreux sujets, et j’adore discuter, voire débattre autour d’un bon café ou d’une bonne bière.
  • Je ne suis pas un grand lecteur, mais j’ai toujours un roman conseillé par un-e ami-e ou bien un livre de sociologie qui traîne sur ma table de chevet. En revanche j’écoute pas mal de podcasts et je consomme beaucoup de contenus sur youtube / peertube.
  • Mon parcours de formation est atypique, j’ai d’abord suivi des études scientifiques avant de m’orienter vers une licence professionnelle de vulgarisation des sciences qui m’a permis de travailler quelques années dans l’éducation populaire, en particulier auprès des jeunes. J’ai ensuite passé le master enseignement et je continue de m’investir dans le monde de l’éducation, tout en conservant une bonne dose desprit critique (zététicien à mes heures perdues) et de militantisme (engagé dans certains combats Queer, m’efforçant d’être un allié féministe et LGBTQI+ aux côtés de mes ami-es) dans mes activités associatives.

Comment j’ai pris goût à la photo ?


Vacances d’été 2009, au bord d’un lac en Aveyron, le soleil va bientôt se coucher et je vagabonde depuis presque deux heures avec l’appareil photo reflex de ma grande sœur quand je saisis cet instant, apparemment anodin, de deux inconnus qui papotent sur un banc. Une fois rentré et en découvrant la photo sur l’ordinateur, j’adore le résultat et j’ai les yeux qui brillent à l’idée d’y retourner…

Ce jour là j’ai compris que j’aimais faire des photos, mais surtout j’ai compris que j’aimais photographier les gens, que c’était la présence de ces deux personnes qui pour moi racontait l’histoire de la photo. C’est à cet instant précis que j’ai su que j’allais m’intéresser aux autres, aux êtres humains, pour créer des images.


Nourri par mon enfance de gamer et ma culture pop construite principalement par le cinéma de fantasy, de SF, par les esthétiques de Steven Spielberg (E.T. War of the Worlds, A.I…), Jean-Pierre Jeunet (Amélie Poulain, La Cité des Enfants Perdus), de L. et A. Watchowski (Matrix, Sense 8) et de David Fincher (Alien 3, Fight Club), je suis très sensible à ce que l’image peut presser comme bouton dans le cerveau des spectateur-ices.

J’aime la capacité qu’offre la photo de jouer avec nos souvenirs, notre culture, notre éducation, pour générer des émotions ou des idées.

Le jour de la sortie de DeadPool 2 avec un ami très à l’aise dans le personnage…


D’abord autodidacte, j’ai accumulé des milliers d’heures de lectures de blogs, de forums et de visionnages de vidéos pour comprendre la technique et acheter un boîtier, des objectifs, un trépied, un réflecteur, puis du matériel d’éclairage strobist et de studio… Je suis allé aussi loin que j’ai pu dans la compréhension de la lumière et de la démarche artistique des photographes dont j’aime le travail.
J’ai aussi enseigné les bases de la photo à des amateur-ices débutant-es, ce qui m’a permis de prendre du recul sur l’utilité des compétences purement techniques.

Une décennie de passion plus tard, j’ai construit un socle de savoirs-faire techniques et d’expériences variées, photographiant famille et amis, festivals, fêtes médiévales, concerts, spectacles, artistes… Et puis j’ai tenté de voir plus loin et j’ai entamé la déconstruction de tout ce que je savais, en lâchant prise sur le « purement technique » pour m’ouvrir aux manières de favoriser la démarche et le fond plutôt que la forme, le sens plutôt que graphisme, l’émotion plutôt que l’impression.


Aujourd’hui je n’ai plus seulement envie de photographier des humains pour mon plaisir, mais aussi et surtout pour celui des individus qui sont devant l’objectif, pour votre plaisir à vous. Ça implique de m’investir, de questionner, de comprendre qui vous êtes, pour être symboliquement à côté de vous, et pas simplement devant vous avec mon appareil.

C’est pour cette raison que je m’intéresse particulièrement aux personnes qui fréquentent les milieux queer et féministes. C’est là que j’ai appris l’importance de concepts comme l’autodétermination, le consentement libre et éclairé, l’écoute active, l’intersectionnallité, et que j’ai découvert la richesse derrière des individus qui transcendent les codes sociaux… Je cultive depuis une approche authentique et bienveillante de la photographie humaniste, au sens où j’ai envie de montrer ce que les êtres humains peuvent faire de mieux, ce que vous faites de mieux.


Alors, maintenant que vous en savez un peu plus sur moi, est-ce que vous êtes tenté-es me rencontrer pour discuter de vos envies ? : )