A propos de moi…
Passionné par la photo et par les humains, je vous propose d’en apprendre un peu plus sur mon parcours…
En quelques mots…
Comment j’ai pris goût à la photo ?
Vacances d’été 2009, au bord d’un lac en Aveyron, le soleil va bientôt se coucher et je vagabonde depuis presque deux heures avec l’appareil photo reflex de ma grande sœur quand je saisis cet instant, apparemment anodin, de deux inconnus qui papotent sur un banc. Une fois rentré et en découvrant la photo sur l’ordinateur, j’adore le résultat et j’ai les yeux qui brillent à l’idée d’y retourner…
Ce jour là j’ai compris que j’aimais faire des photos, mais surtout j’ai compris que j’aimais photographier les gens, que c’était la présence de ces deux personnes qui pour moi racontait l’histoire de la photo. C’est à cet instant précis que j’ai su que j’allais m’intéresser aux autres, aux êtres humains, pour créer des images.
Nourri par mon enfance de gamer et ma culture pop construite principalement par le cinéma de fantasy, de SF, par les esthétiques de Steven Spielberg (E.T. War of the Worlds, A.I…), Jean-Pierre Jeunet (Amélie Poulain, La Cité des Enfants Perdus), de L. et A. Watchowski (Matrix, Sense 8) et de David Fincher (Alien 3, Fight Club), je suis très sensible à ce que l’image peut presser comme bouton dans le cerveau des spectateur-ices.
J’aime la capacité qu’offre la photo de jouer avec nos souvenirs, notre culture, notre éducation, pour générer des émotions ou des idées.
D’abord autodidacte, j’ai accumulé des milliers d’heures de lectures de blogs, de forums et de visionnages de vidéos pour comprendre la technique et acheter un boîtier, des objectifs, un trépied, un réflecteur, puis du matériel d’éclairage strobist et de studio… Je suis allé aussi loin que j’ai pu dans la compréhension de la lumière et de la démarche artistique des photographes dont j’aime le travail.
J’ai aussi enseigné les bases de la photo à des amateur-ices débutant-es, ce qui m’a permis de prendre du recul sur l’utilité des compétences purement techniques.
Une décennie de passion plus tard, j’ai construit un socle de savoirs-faire techniques et d’expériences variées, photographiant famille et amis, festivals, fêtes médiévales, concerts, spectacles, artistes… Et puis j’ai tenté de voir plus loin et j’ai entamé la déconstruction de tout ce que je savais, en lâchant prise sur le « purement technique » pour m’ouvrir aux manières de favoriser la démarche et le fond plutôt que la forme, le sens plutôt que graphisme, l’émotion plutôt que l’impression.
Aujourd’hui je n’ai plus seulement envie de photographier des humains pour mon plaisir, mais aussi et surtout pour celui des individus qui sont devant l’objectif, pour votre plaisir à vous. Ça implique de m’investir, de questionner, de comprendre qui vous êtes, pour être symboliquement à côté de vous, et pas simplement devant vous avec mon appareil.
C’est pour cette raison que je m’intéresse particulièrement aux personnes qui fréquentent les milieux queer et féministes. C’est là que j’ai appris l’importance de concepts comme l’autodétermination, le consentement libre et éclairé, l’écoute active, l’intersectionnallité, et que j’ai découvert la richesse derrière des individus qui transcendent les codes sociaux… Je cultive depuis une approche authentique et bienveillante de la photographie humaniste, au sens où j’ai envie de montrer ce que les êtres humains peuvent faire de mieux, ce que vous faites de mieux.
Alors, maintenant que vous en savez un peu plus sur moi, est-ce que vous êtes tenté-es me rencontrer pour discuter de vos envies ? : )